Trou de la Roche : premiers coups de pioche (27/04/16)

François Guillloré et Ben Humbel ont aplani l'accès à l'abri-sous-roche qui occupe la position derrière laquelle on suppose que se trouve le terminus de la "Galerie sèche" de la cavité (d'après les topographies internes et externes, de 1969, 1977 et 2016).
Quelques décimètres de terre brune non tassée recouvrent un mélange de blocs et d'argile brune. Les blocs sont bien sûr tombés de la falaise et cette argile provient du sommet de la falaise. La plus forte concentration de blocs est sous l'aplomb rocheux (environ 1 m3 de masse rocheuse manque au niveau de cet aplomb et doit se trouver dans le sol). En-dessous, l'argile devient plus beige, plus pâteuse et toujours mêlée de blocs.
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Vue de loin du "terrier" et de la tranchée
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Vue de près du "terrier" et de la tranchée
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On voit bien que la base de la falaise s'est "décompressée" en s'affaissant, et qu'il existait donc un vide en-dessous pour que cet affaissement se produise. Ceci ne s'observe qu'ici dans la zone où les topographies situent approximativement le terminus de la galerie. D'où le choix de ce site pour le déblaiement.
Il faudrait bien sûr pouvoir vérifier cette hypothèse, soit par une communication sonore, soit par une radio-localisation.
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Au fond du "terrier", des personnes peu soucieuses de l'environnement ont jeté un ensemble de bidons (peintures, huile), que nous avons évacués.
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Entre le bief et le "terrier", une escalade dans une fente de décollement karstifiée permet à François de vérifier qu'il n'y a pas de relation avec la rivière souterraine (la suite est colmatée par de la terre issue du plateau).
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